dimanche 12 juin 2016

Participation à une exposition à Bellac 87

Bonjour à tous,

J'en profite pour vous montrer mon humble contribution en speed painting pour l'élaboration d'une affiche pour une exposition estivale consacrée aux illustrateurs d'une revue régionale.

Cette revue est nommée "leberon", vous pouvez vous rendre sur le site dédié ici : http://revue-leberon.fr/presentation/

« Lo leberon » (prononcer « lou leberou »), c’est le nom occitan du loup-garou. Pour ceux qui se posaient la question.

Voici l'affiche que j'ai créé pour l'occasion :




la bise...

lundi 6 juin 2016

Un peu de cinéma...

Bonjour à tous,

Evidémment, les deux films de super-héros du mois étaient Xmen : Age of Apocalypse et Captain America : Civil War. Superman vs Batman ne me tentait pas et vu les critiques de mon ami Manu de John Doe, ça ne me tentait pas vraiment.

Il me restera à voir Warcraft en bon geek... Mais ceci est une autre histoire.

Captain  America : Civil War





Très clairement le projet était ambitieux, mais tout comme Age of Ultron, je ne comprends pas ce choix, les deux sont certes des évents marvels, Civil War était plutôt reussi d'ailleurs contrairement à Age of Ultron qui était fade. Mais bon ceci est une autre histoire.

Age of Ultron était un film Avenger du coup passons, d'ailleurs il était plutôt reussi et avait reussi le mérite de donner la part belle aux héros sans pouvoirs actifs ou passifs, du coup on y voyait le cap, la veuve noir et oeil de faucon s'illustrer particulièrement.

Quant à Captain America, le chapitre Winter soldier est l'un des plus reussi j'ai trouvé. Cohérent, proche du comics, grandiose et surtout... On y retrouve l'ambiance des captain america/Faucon vs Hydra qui ont bercé mon enfance. Au lieu de continuer sur cette lignée ils ont fait Civil War... Ambitieux... Actuel... Puisque le patriot act américain était dans toutes les mémoires, il y avait matière à quelque chose de bon. Sauf...

Sauf que dans civil war c'est l'univers entier de marvel qui se déchire avec des héros qui prennent position, derrière le Cap ou Tony Stark. Tout le monde se souvient de spiderman, soutenant Iron Man, qui révèle son identité secrète à tout le monde lors d'une conférence de presse. Bref...

Ils reussissent néanmoins à raccrocher le pitch sur des dégâts que commet notre équipe d'avenger. C'est certe moins grandiose, mais on accroche au départ. L'implication de Tony Stark est moins importante, rendant la crédibilité du tout, un peu douteuse, et celle de Captain américa est moins spectaculaire. Il en ressort un film moyen, où l'on a l'impression que tout le budget du film est passé dans le salaire des acteurs, car les scènes posant l'importance du patriot act sont passées à la moulinette et la seule scène où les héros s'affrontent fait pauvrette. 

La frustration ultime vient lorsque les "méchants" annoncés ne viennent pas... Et que Zemo n'est juste qu'un gentil méchant... Je mets donc un petit 12/20

Xmen Age of Apocalypse







Apocalypse... Le méchant mythique des Xmen, le mutant surpuissant dont on ne connait pas vraiment les pouvoirs. Plus fort que Magnéto, plus vicieux que Sinister... Bref il y avait de la matière. Le film commence d'ailleurs sur des chapeaux de roue.

Mais s'essoufle ensuite rapidement...

Dommage... Bryan Singer tombe dans les travers de presque tous les films américains, prendre le public pour un neuneu à qui il doit tout expliquer. Magnéto est un gentil au final qui est tres tres méchant à cause de ce qu'il a vécu, là dans le film on en remet une couche en le montrant père de famille, bon etc.. mais rattrapé par son passé qui le prive de cette nouvelle vie... Scène inutile...

On nous montre d'emblée Jean Grey et sa surpuissance... Du coup on sait dejà que c'est elle qui va solutionner le probleme à la toute fin... Loin des deux autres films qui à défaut d'être parfaits avaient reussi à poser une ambiance et quelque chose de crédible, là nous sommes dans la facilité, le sous emploi de personnages pourtant charismatiques et dotés d'un certain passif. On se raccroche au flux des films dejà tournés, et l'on continue à vouloir rester proche du trés mauvais xmen 3 sans vraiment de cohérence (on continue à présenter jean grey en mutante surpuissante, mais on montre angel dans le film).

Bref...

Sans parler de Psylocke qui n'est même pas télépathe.

8/20




lundi 7 décembre 2015

Bonjour tout le monde,

Ca fait un moment que je n'ai rien posté. Entre une mutation et pas mal de chose personnelles à régler, c'était parfois compliqué de maintenir un blog à jour, mais j'ai néanmoins eu le temps de faire toujours quelques croquis. Je vais les mettre ici pour ceux qui ne les ont pas vu sur Facebook.

Albator

Cthulhu N&B

Cthulhu




Doctor Who

mes Enfants

Luke Skywalker

Magneto

Nyarlathotep

Riddick

une collègue
Dark Vador

dimanche 1 mars 2015

"Les nouveaux Héros" - Walt disney

"Les Nouveaux Héros"
(Vo : "Big Hero 6")
Walt Disney



Résumé : Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de superhéros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai

Oscar du meilleur film d'animation et 5 nominations

Fan de comics depuis toujours notamment de la fameuse maison des idées "marvel", sans doute mieux importée en France que ses concurrents, je décide d'aller voir "Les nouveaux héros" avec mes filles. Pour une fois que l'on a un film d'animation qui allie super-héros et histoire pour enfant, c'est la grande  classe et les filles sont à fond...

Tout d'abord Disney, la maison de mickey ayant acquis Marvel il y a quelques années, on sait que l'on aura droit au discours moralisateur puritain, mais... On s'y laisse prendre dès le début avec le court métrage d'animation d'avant le film, à la manière de ceux que l'on avait quand on était enfants. 

Et puis le film arrive.

Déjà pour commencer c'est la claque visuelle, des séquences d'action à couper le souffle, effets visuels hallucinants, décors très riches. Le top.  On sent l'influence marvelienne dans le monde joli tout plein de disney.

Le scénario est évidemment assez classique et prévisible, proche d'un plot à la scoobidou... Au moment d'ailleurs où je me fais cette réflexion, je me rends compte que les filles ont adoré, pourtant il n'y avait aucune princesse, aucun prince, pas de méchante sorcière (quoi je suis dans le cliché?). Même la petite de 4 ans a compris le scénario (merci scooby!).

Alors alors, à quoi on a affaire? Le jeune Hiro est un génie de la robotique, qui affronte les pires combattants avec ses robots télécommandés pour se faire de l'argent. Mais son grand frère, lui même génie (quelle famille!) lui donne la fibre de la recherche en l'emmenant avec lui dans son laboratoire à l'université. C'est là que Hiro rencontre ses "futurs" accolytes, les copains de son frère, une bande de geeks (sortis tout droit de la série the big band theory). Il fait également la rencontre du robot médecin Baymax, la création de son grand frère et son projet à l'université. 

Baymax possède un Physique proche du bonhomme Michelin. Ne nous y trompons pas... C'EST LA GRANDE REUSSITE DU FILM!!! Maladroit et attachant, Baymax apprend peu à peu au contact de Hiro, ajoutant des effets comiques dans des situations qui ne le sont pas forcément.




Notre petit Hiro va donc abandonner ses projets de combats de robots télécommandés et d'argent facile, contre le projet d'intégrer lui aussi l'université de robotique. Pour cela, il doit se faire remarquer avec un projet sortant de l'ordinaire au salon de la recherche organisé tous les ans à l'université.
 
Il met alors au point un projet de micro-robots capables de se transformer, de se mouvoir à volonté par la pensée. Il reussit son projet, mais le malheur frappe l'université et Hiro. La salle d'exposition prend feu et finit par exploser alors que le grand frère de Hiro était entré pour sauver son professeur.

Le bilan est terrible.

Le professeur et le grand frère de Hiro sont au nombre des victimes.

Après une courte période difficile pour le jeune génie affecté par son deuil, il se rend compte que l'incendie était une excuse pour s'approprier ses micro-robots. Rapidement l'association mort de son frère - incendie criminel - acquisition de l'invention se fait, il décide de se venger et de découvrir qui se cache sous le masque du mystérieux super-criminel contrôlant les micro-machines.


Alternant les scènes tristes rappelant le deuil (enterrement, jour de pluie, déprime et sentiment de perte), et les scènes comiques, le film d'animation parvient avec brio à scotcher le spectateur sur son siège. 

J'ai versé des larmes, j'ai rigolé, j'ai rongé mon frein tout au long du film. C'est clairement une reussite que je reverrais avec plaisir, à la manière d'un "indestructibles".

Si vous ne l'avez pas vu, c'est encore le moment de réparer cette erreur!
Foncez!


dimanche 23 novembre 2014

Star Wars - le livre des Sith

STAR WARS
"Le livre des Sith"
ed.Larousse
(auteur Daniel Wallace)
Après le manuel des jedis il était normal de trouver l'édition consacrée aux célèbres SITH, dont Dark Vador et l'empereur Palpatine étaient les représentants les plus célèbres.

Le recueil n'est pas ici le guide du bon Sith, un peu comme le manuel du jedi, mais il comprends six parties, chacune « écrite » de la main d’un maître du Côté Obscur. 
Ces individus ont tous disposé d’un grand pouvoir. Mais la culture, l'époque voir la vision de la politique sont assez opposées entre elles. On trouvera donc les nommés :
  • Sorzus Syn, Jedi Noire exilée aux côtés d’Ajunta Pall, XoXaan, Dreypa, l’une des fondatrices de l’Empire Sith moderne et de l’Ordre, pratiquante de la Magie Sith.
  • Dark Malgus, général des armées du puissant Second Empire Sith.
  • Dark Bane, survivant d’une époque révolu et créateur de la Règle des Deux.
  • Mère Talzin, shaman des Sœurs de la Nuit.
  • Dark Plagueis, génie scientifique Sith qui aborda la Force sous un tout nouvel angle
  • Dark Sidious, manipulateur expert qui érigea l’Empire Galactique et creera la Règle de l’Un …

Le livre des Sith est un objet incarné dans la galaxie Star Wars, il s'agit des écrits « réels », rassemblés par Dark Sidious/Palpatine vers la fin de son règne. Comme pour le manuel du Jedi nous aurons des annotations sur les marges, certaines laissées par des Jedis ou des Siths célèbres : Yoda, Mace Windu, Dark Vador, Quinlan Vos ou encore Luke Skywalker, qui est le dernier dépositaire du livre (après qu'il l'ait trouvé dans l'une des caches de l'empereur).

Tout commence à peu près sept millénaires avant les films, avec la création de l’Ordre Sith. Sorzus Syn, une Jedi noir exilée débarque sur la planète Korriban (le berceau de l’espèce Sith) et raconte son histoire. L’atmosphère rappelle celle de l’Egypte antique avec ses tombeaux, sa magie et ses castes.

Le deuxième document est un extrait du Journal de Dark Malgus, (la star du jeu vidéo The Old Republic). Malgus est un guerrier, sa prose est particulièrement facile à lire. On remarquera la ressemblance Dark Malgus/Vador. 



Le texte de La Règle des Deux de Dark Bane est une explication de sa doctrine : Si les Sith veulent vaincre les Jedis, ils doivent agir dans l’ombre. Un maître et un apprenti... La célébre phrase de l'épisode 1 prononcée par Yoda. Il explique notamment qu'il faut un Sith pour détenir le pouvoir, un autre pour le convoiter…  

Mère Talzin, une Sorcière de la Nuit, originaire de Dathomir. Elle n’est pas Sith, mais a rédigé un opuscule intitulé Le Pouvoir originel qui expose une certaine vision de la force.

Le dernier auteur, est Dark Plagueis le maître de Dark Sidious, une sorte de scientifique de la force montrant ce que l'on peut arriver à faire en contrôlant les midichloriens. Une sorte de Docteur Mengele à la sauce Star Wars.


Bref, une lecture indispensable pour les fans. Les non-fans trouveront également leur compte.

mardi 11 novembre 2014

Star Wars - le manuel du Jedi

STAR WARS
"Le manuel du Jedi"
ed.Larousse
(auteur Daniel Wallace)

Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait un petit billet sur ce blog. Autant repartir avec quelque chose qui m'a bien plus à savoir la petite collection larousse sur Star wars.



LE CODE DU JEDI
PAR GRAND MAÎTRE FAE COVEN

"J'ai passé quarante ans à étudier le Code du Jedi avec lequel vous allez vous instruire. Ce Code est la philosophie qui sous-tend l'Ordre Jedi. Il s'agit d'un gage de protection envers les citoyens et les habitants de la République. Il représente la synthèse de nos rapports avec la Force. En tant que Jedi, vous devez être fidèle à l'esprit du Code. Chaque jour, demandez-vous si vous en avez bien compris les préceptes.

Sous sa forme classique, tel qu'il a été transcrit par Homonix Rectonia au début de la Période Manderon, le Code consiste en cinq préceptes clés :

II n'y a pas d'émotions, il y a la Paix. Ce principe guide toutes les méditations et interactions avec les autres préceptes. Il réaffirme l'idéal Jedi, qui consiste à agir sciemment et à juger autrui à travers la lentille cristalline de la Force Unificatrice.

Il n'y a pas d'ignorance, il y a la Connaissance.

Quiconque ne comprend pas ce précepte fondamental est voué à la peur - et la peur mène au côté obscur. Les Archives constituent la plus importante source de connaissance de la galaxie.

Il n'y a pas de passion, il y a la Sérénité. Subtile extrapolation du premier précepte, ce rappel à agir sans émotion dans chaque délibération s'étend aux obsessions personnelles et nous exhorte à ne pas laisser l'ego primer sur la mission.

Il n'y a pas de chaos, il y a l'Harmonie. Ceux qui ne peuvent pas voir les fils sous-jacents de la vie appréhendent l'existence comme aléatoire et sans but précis. Le Jedi perçoit la structure et la volonté des nombreuses galaxies.

Il n'y a pas de mort, il y a la Force. Tout meurt, mais la Force perdure. Nous ne sommes que des ombres de la Force et, en tant que telles, nous ne devons pas déplorer la fin de notre existence. Nous faisons partie d'une énergie plus vaste que nous-mêmes et jouons un rôle dans un tissu cosmique qui dépasse notre compréhension incarnée.

Les transcriptions datant du début de la période Manderon et de la période Draggulch rajoutent des doctrines sujettes à controverse, mais le Jedi doit se souvenir des principaux enseignements pour vivre sa vie d'humble - mais talentueux - défenseur de la justice."


Ce manuel est un véritable bijou en boite, il est en effet destiné au jeune apprenti de la force, et explique tout ce qui concerne la force et son apprentissage difficile et discipliné. Des techniques de méditation, à la manière de construire son sabre laser, en passant par les différentes techniques de combat et j'en passe, tous les sujets sont abordés. 

Mais le véritable must de ce manuel!!

Ce sont les annotations de ses possesseurs successifs, le livre ayant été transmis de maître à padawan jusqu'à Ashoka.

En effet, ce livre a été le livre de chevet de Yoda, de Thame Cerulian, Dooku, Qui-Gon Jinn, Obi-Wan Kenobi, Anakin Skywalker, Ashoka Tanq, Dark sidious et Luke Skywalker. 






L'essentiel du livre est dejà connu, voir archi connu de l'ensemble de la communauté de fans de Star Wars, mais les annotations de chacun des détenteurs du livre laissées en marge apportent leur pesant de cacahuètes.

On voit dejà émerger les personnalités tranchées de chacun et leur point de vue vis à vis de cet enseignement millénnaire. Yoda s'imposant en gardien parfait des préceptes et des enseignements. Dooku et Qui-Gon-Jin se trouvant dejà à la limite. Obi-Wan dejà rebel et impétueux. Anakin hors norme... Et bien sur, les remarques sarcastiques d'un Palpatine triomphant au sommet de sa gloire.

Quant à Luke il apparait détaché, on sent qu'il est en phase de construction de son nouvel ordre. Il cherche à prendre le meilleur, et s'inspirer des conseils de tous.

Ce livre est un goodie indispensable au fan de la première heure, mais il est aussi un coffre au trésor pour le Roliste qui désire se creer des scénarios solides et inspirés.

J'ai dejà commencé la lecture du suivant : "le livre des Sith" et il est dans la même veine.

INDISPENSABLE.

dimanche 14 septembre 2014

Powers de Bendis... Un comics incontournable.

POWERS
de Brian Michael BENDIS et Michael Avon OEMING


Powers c'est tout simplement le genre de comics dont vous avez croisé régulièrement le chemin au fur et à mesure de vos pérégrinations dans les magasins spécialisés. C'est le bouquin dont certains de vos amis (eux aussi fans de comics) vous ont vanté les mérites (assez régulièrement d'ailleurs!), mais obstiné que vous êtes, vous avez toujours refusé de vous y plonger (sans savoir vraiment pourquoi d'ailleurs... Peut être le graphisme minimaliste, le peu d'action qui semble sortir des pages ou peut être encore le côté surfait, que sais-je?).

Et bien, je vais vous le dire... C'est une immense bêtise!!! (la correction envers mes lecteurs m'oblige à ne pas utiliser un autre synonyme plus vulgaire).


C'est en passant faire un tour à la brocante du livre de Fontenoy-la-Joute (quelques 18 bouquineries comme ils disent sur le site, je vous invite à y faire un tour si vous êtes dans le coin, pas loin du département 54) cet été au mois d'août, que je me suis trouvé les trois premiers tomes édité par Semic. Après pas mal d'hésitation, je les ai acheté en me disant que vu le prix, je ne risquais rien. Et le soir même je m'y jette.

Et là c'est la claque!!

Un fois habitué au style graphique, au découpage de certaines pages, c'est la révélation. On découvre l'énigmatique Christian Walker et sa partenaire Deena Pilgrim. La seconde est clairement pas une femme qu'il faut embêter, et le premier, le héros de la série cache un lourd secret : Il est un ex-powers (super-héros) qui a perdu ses pouvoirs.


Christian Walker est énigmatique et attachant. Il connait les powers qui défendent la ville, puisqu'il était lui-même Diamond, l'un des plus puissants super-héros de la planète. Évidemment cette connaissance particulière du milieu lui sert dans ses enquêtes. Il est l'enquêteur de la criminelle à qui l'on réserve les histoires de droit commun entre les "powers".

On est dans un "new-york police judiciaire" à la sauce super-héros avec ses propres règles.

Bendis exploite bien évidemment les clichés du genre, et les détourne pour en faire une critique de notre société plutôt bien pensée. Ainsi, on découvrira au fur et à mesure de la lecture des albums certains thémes abordés : 

- un leader puissant chez les powers super-vilains, qui n'hésite pas à utiliser la loi à son avantage.
- un powers à la vie civile dissolue.
- les avengers (3G) à la sauce Powers, qui ne sont que des super-soldats gavés de pillule contrôlés par le gouvernement.
- un peu à la manière de Gotham Central, la vie de flics humains enquêtant dans un monde qui les dépasse (celui des powers).
- le super-héros qui vend ses pouvoirs pour faire vivre sa famille.
(etc.)

Warren Ellis (le vrai) viendra même faire un tour dans le comics aux côtés de Christian Walker.


A la manière d'une série policière, la relation entre Walker et Pilgrim évoluera, Pilgrim incarnant incontestablement le flic violent et Walker, l’idéal de la justice. Le septième volume de la série (introuvable sauf en VO) retracera la vie de Christian Walker alias Diamond alias Gora, depuis le fond des âges, l'histoire prenant ainsi place de l'aube des temps (les balbutiements de l'humanité) jusqu'à nos jours. Walker étant quasi-immortel, ses souvenirs récents effaçant au fur et à mesure, ceux plus anciens.

Bendis montre dans ce comics qu'il est bien l'un des meilleurs scénaristes de notre temps.

Les graphismes minimalistes, sont un peu dur à avaler d'un premier abord, d'autant que parfois on se perd un peu dans les choix de découpages de l'auteur. Une fois le cap de la découverte et de l'assimilation passé, on se laisse imprégner par l'histoire.

Powers marque les esprits et a sans doute frappé d'une manière indélébile l'histoire des comics, à la manière d'un Watchmen ou d'un Planetary.

C'est incontournable!!! 

Donc faites comme moi, finissez par y jeter un coup d'oeil!!!