vendredi 6 décembre 2013

Event - La mort de Superman

"La Mort de Superman"
Scenaristes : Dan Jurgens, Louise Simonson, 
Roger Stern, Jerry Ordway et Karl Kesel
Dessinateurs : Dan Jurgens, Jon Bogdanove, 
Tom Grummett, Brett Breding et Rick Burchett


La Mort de Superman est sans aucun doute un des événements les plus plus retentissant dans toute l'histoire des comics. Cette histoire a été tout d'abord publié par DC comics à travers une plus d'une 40aine de bandes dessinées entre l'automne 1992 et l'été 1993. Puis, il faudra attendre 2002 pour que l'histoire soit publiée en France par Semic dans la collection Privilège. Cette Année, l'éditeur URBAN COMICS a sorti en collection omnibus (528 pages!) l'intégralité des volumes représentant la mort de superman, son affrontement contre DOOMSDAY et les jours qui ont suivi sa mort, jusqu'à l'apparition des quatres énigmatiques supermen (ce qui constituera le second volume de cette série, que je chroniquerais sans doute aussi).
 
Elle représente un grand effort de collaboration de la part de presque deux douzaines d'auteurs de bandes déssinées qui firent en sorte qu'un nouvel épisode de l'histoire sans fin de Superman se trouva pratiquement chaque semaine dans les kiosques.

Le 18 novembre 1992, la nouvelle de la mort de Superman a laissé le monde en état de choc. Le numéro de la revue "Superman" relatant la bataille finale de l'homme d'acier face à la créature nommé DOOMSDAY a fait la une des journaux à travers le monde et a vendu plus de quatre millions d'exemplaires. Allant même jusqu'à prendre de l'audience dans les journaux télévisés (Et oui même TF1 en avait parlé).





Tout le monde se souvient de cette image où l'on voit une Lois Lane en larmes, tenant l'homme d'acier dans ses bras, agonisant. Je me souviens de ma curiosité... Qui avait pu bien venir à bout de Superman? Comment était ce possible? Ce super-héros que je n'aimais pas trop à cause de sa supériorité : plus fort, plus rapide, plus intelligent, invincible etc venait de tomber, et du coup suscitait de l'intérêt.


En 1992, les ventes de superman n'étaient pas au beau fixe. Difficile de sortir le héros de cette mouise, et DC comics ne pouvait pas se résigner à stopper la série de son héros phare. Il était prévu de relancer le comics en donnant au public se qu'il voulait depuis toujours : le mariage de Clarck et Lois, mais la série télévisée éponyme empêcha cet évent de voir le jour, pour des besoins de calendrier. Une reunion de crise fut donc organisée au cours de laquelle plusieurs idées furent lancées. Ce fut Jerry Ordway qui lança sur le ton de la plaisanterie "ben il nous reste plus qu'à le tuer!"...

Bingo!!!... Louise Simonson, enthousiasmée, surenchérit en disant qu'il fallait mettre le paquet. Et l'on créa DOOMSDAY... Enigmatique, inexorable et instoppable. Il annihile la ligue de justice en quelques coups de poings... Poussant Superman à livrer le combat de sa vie... Un combat à mort pour protéger l'humanité, dernier rempart entre DOOMSDAY et le monde. 

Ce fut un carton!!!!

A un point tel que l'ensemble de ses séries continuèrent sans lui, sans superman. Ce premier tome comprend les séries "la mort de superman" et "un monde sans superman".

Dans cette deuxième partie, nous découvrons comment les gens réagissent, "Lois", "les Kent" sont effondrés, Jimmy Olsen est courtisé par la presse pour ses photos de l’événement. Bien entendu le corps de superman est convoité... Sa mort laisse un vide terrible et il est dure de se réorganiser en son absence.


DC Comics introduit de nouveaux personnages par la suite qui feront l'objet du deuxième tome, l'avènement des supermen. Toujours est il qu'à la fin de ce premier tome, on découvre les quatres "remplaçants" l'un d'entre eux est le surnommé Superboy qui prétend être le clone du vrai superman. On voit l'apparition de celui qui se fait appeler le fils de Krypton, ou de l'homme d'acier. Mais le plus étrange est le cyborg, moitié superman, moitié machine.



Bref, un volume indispensable, plus de 500 pages pour moins de 40 euros. L'ensemble des couvertures originales. Ca le fait. Ca mérite un bon 17/20 cette histoire!





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