dimanche 8 septembre 2013

SUPERMAN : Earth One

Bonjour à tous,

Alors que le financement via Ulule de l'extension de Cat's la Mascarade :  Et pour quelques caresses de plus, atteint 189% de financement à 13 jours de la fin du temps de souscription, je m'en vais vous parler de mes lectures comics que j'ai pu faire cet été sur les quelques billets à venir sur le blog...

Et je vais donc commencer par SUPERMAN EARTH ONE...


Superman Earth One, est un comics Signé J.M.Straczynski (Le père de la fabuleuse série TV SF "Babylone 5"), Shane Davis est au dessin (illustrateur de "Final Crisis: Rage of the Red Lanterns"). Un peu à la manière des Ultimates et de la redéfinition de l'univers marvel, voici une nouvelle tentative plus actuelle, plus contemporaine de redéfinir les origines de l'Homme d'Acier.

On y suit donc les aventures d'un Clark Kent quittant Smallville pour la grande Mégapole Metropolis sans réel projet en tête. Il n'a pas vraiment d'ambition ambition, cherchant ce qu'il va faire de sa vie et de ses pouvoirs. Il a été élevé comme humain, mais il ne l'est pas, il est plus intelligent, plus fort et pourrait devenir le sauveur de l'humanité, quelque soit ce qu'il touche, ou décide d'embrasser comme carrière.

Elevé comme un simple et modeste humain, bridé dans son éducation par son père adoptif, persuadé qu'il va faire de grandes choses mais convaincu qu'il doit se "cacher", il voudrait être Clark Kent. Il voudrait avoir un bon travail, pour subvenir aux besoins de sa mère. Mais la réalité et il le sait sans se l'avouer, c'est qu'il est différent, il est Kal-el "Superman" et pas Clark Kent. Contrairement à Batman/Bruce Wayne, ou à Peter Parker/Spiderman, le masque de Superman c'est Clark Kent.


Ce Superman, dépeint par Straczynski, échappe aux travers du superman mainstream, sans réelle personnalité, froid et détaché et nous livre ce qui s'approche d'un vrai héros. Il doute de lui-même (ce qui n'arrive jamais au vrai) mais finit par agir.

Évidemment après avoir vu Superman returns, le film de Zack Snider, on ne peut s'empêcher de faire des parallèles, un héros qui se cherche, fait plein de boulots différents, qui crée son propre mythe partout où il passe en faisant des prouesses. Sa destinée le rattrape quoiqu'il fasse. Empoté peut être mais terriblement puissant.

Pour l'anecdote, il faut noter que Shane Davis croque Lois Lane sous le trait de l'actrice Jennifer Carpenter (la sœur du personnage principal de la série "Dexter").

Un bon moment de lecture, ponctué de graphismes plutôt sympathiques. Sans non plus révolutionner le genre, comme l'on fait les Ultimates de Millar. 

Le verdict : A lire bien entendu.

Les moins : Un méchant en carton pate, qui n'est pas crédible pour deux sous et c'est bien dommage.










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