Tome 12 : La longue nuit noire
Résumé :
Barracuda est de retour. Le pire criminel que le Punisher ait jamais
affronté a trouvé une faille chez Frank Castle, que même le
justicier ignore. Ivre de haine, Barracuda est bien décidé à
liquider son ennemi. Mais le Punisher a de la bouteille, et l'issue
de cette terrible confrontation reste très incertaine. Découvrez
les cinq chapitres de La longue nuit froide, un récit écrit par
Garth Ennis et mis en images par Howard Chaykin et Goran Parlov. En
prime, une galerie de couvertures étoffée réunit celles de l'album
du jour et du précédent.
Ce
tome comprend les épisodes 50 à 54 de la série Punisher MAX, il
fait suite à Le faiseur de veuves.
Barracuda est de retour,
les lecteurs le savaient déjà puisque la mini-série qui lui a été
consacrée valait son pesant de cacahuètes, nous allons enfin voir
l'issue finale de cette confrontation. Castle avait laissé Barracuda
pour mort dans le tome 8; il a pansé ses blessures et a amélioré
ses finances dans sa propre minisérie Barracuda MAX.
La première scène
montre notre mercenaire au sourire carnassier en train de collecter
des informations à sa façon, dans l'appartement du lieutenant
colonel Yorkie Mitchell (déjà croisé dans d'autres tomes de
Punisher Max). Il découvre Ö comble de la surprise qu'il existe
encore un membre de la famille Castle en vie.
Barracuda tient enfin là
le moyen de se venger du justicier. Il va donc lui tendre un piège
diabolique (une réunion de gangsters à laquelle il ne pourra pas
refuser de participer) et va lui mettre son « marché »
dans les mains, avec comme otage le membre de sa famille chérie.
Avant dernière histoire mise en scène par
Garth Ennis. L'épisode 50 est illustré par Howard Chaykin et les 4
autres épisodes par Goran Parlov. J'ai beau me forcer je suis
vraiment pas fan de Chaykin que je mets dans le même panier que
Franck Quietly, j'ai vraiment beaucoup de mal avec ces deux auteurs.
Du coup, il carrément fallu que je me fasse violence pour
m’intéresser à la première histoire que le style de Chaykin m'a
un peu gâché (même s'il faut quand même souligner qu'il a fait un
effort au niveau graphisme pour cet épisode). Bref, les goûts les
couleurs, sans doute certains détestent ils Parlov et auraient rêvé
d'avoir Chaykin sur le run total, il en faut pour tous les goûts,
moi son style me repousse, c'est presque quasiment une aversion.
Les illustrations de Goran Parlov me semblent
tout de suite plus à mon goût dès les premières pages. Son style
dépouillé, plus esquissé et plus lâche que celui de Chaykin
rend beaucoup mieux que celui de Chaykin, surtout qu'en quelques
albums celui ci a particulièrement progressé et maitrise le héros
de bout en bout.
Barracuda, sa création graphique, vit au travers de ses traits de crayons et culmine de sauvageries et d'obsénités dans chacune de ses expressions. Tout n'est pas parfait, bien entendu. Mais ce tome est bien réussi, et la confrontation entre les deux géants, ex-militaires, sociopathes sur les bords vaut le détour.
Barracuda, sa création graphique, vit au travers de ses traits de crayons et culmine de sauvageries et d'obsénités dans chacune de ses expressions. Tout n'est pas parfait, bien entendu. Mais ce tome est bien réussi, et la confrontation entre les deux géants, ex-militaires, sociopathes sur les bords vaut le détour.
Tome 13 : Valley Forge, Valley Forge
Résumé :
En 1971, la base militaire américaine Valley Forge au Vietnam
est le théâtre du massacre de 700 hommes. Le Punisher naît des
cendres du capitaine Frank Castle, l'unique survivant. Aujourd'hui,
le passé resurgit et avec lui un groupe de personnes chargées
d'arrêter le Punisher. Et cette fois, il se pourrait bien que le
héros perde la bataille... Au sommaire de cet album, le dernier
récit complet du scénariste Garth Ennis dans la série du Punisher,
Valley Forge, Valley Forge, mis en images par Goran Parlov.
Ce
tome contient les épisodes 55 à 60 de la série Punisher MAX, les
derniers. Il fait suite à La longue nuit noire
épisodes 50 à 54).
De
nouveau, le Punisher va être confronté aux conséquences d'une de
ses précédentes expéditions punitives. Les généraux américains
qui avaient commandité l'opération Barbarossa (Mère
Russie)
ont assimilé qu'ils finiront sur la liste noir de Frank Castle un
jour. Après avoir tenté de l'éliminer dans "Longue nuit
noire" en soutenant le Barracuda, ils abordent cette fois ci la
question sous un angle nouveau. Ils vont exploiter l'un point faible
de Castle : Il ne touchera jamais un innocent, et encore plus à un
marines des USA. Les généraux montent alors un plan qui consiste à
envoyer un groupe de 8 soldats d'élite de la Delta Force pour le
capturer. Bien entendu sous un prétexte falacieux.
L'effet sera double, Castle ne pourra pas
rendre les coups, et en plus ce sont des commandos spéciaux aussi
entraînés que lui.
Intercalé dans chaque épisode se trouvent 4
pages de texte qui correspondent à des extraits d'un livre sur Frank
Castle, écrit par le frère d'un soldat ayant séjourné dans la
base Valley Forge en même temps que Castle pendant la guerre du
Vietnam, cela contribue à rendre cet ouvrage, le dernier,
particulier et nostalgique.
"Valley Forge"
historiquement est un endroit situé à une quarantaine de kilomètres
de Philadelphie. Il est resté célèbre dans l'histoire américaine
pour avoir été le lieu de retraite de George Washington pendant
l'hiver 1777/1778. 2.000 soldats sur 11.000 sont morts de froid, ou
de faim ou de maladies sans avoir jamais combattu l'ennemi.
L'utilisation de ce nom
n'est pas anodine, Garth Ennis avait déjà utilisé ce nom comme
celui de la base américaine où Frank Castle a exterminé un nombre
impossible de Viêt-Congs lors de sa troisième période de service
pendant la guerre du Vietnam (Born).
Cette histoire est une totale réussite, Ennis
renouvelle encore une fois le type d'adversaires qu'affronte Castle,
la nature des enjeux et les tactiques de combats. Castle se bat
contre ses pairs. Pas de répit, le récit se partage entre l'action
et la réflexion sur le devoir de soldat, les obligations vis-à-vis
de la hiérarchie et de la patrie. Les coupures intercalées donnent
de la profondeur à l'ensemble.
On retrouve à nouveau Goran Parlov avec un
style en pleine maturité. Les scènes d'action sont d'une efficacité
brutale et le tout est géré avec une main de maître, sous
l'abondance -c'est le paradoxe – d'un maximum de détails avec
pourtant un trait très apuré.
Avec ce tome, Garth Ennis conclue les aventures
de Frank Castle avec brio et une main de maître.
La
succession de Ennis au scénario n'a pas su captiver mon cœur et mon
intérêt. D'autant plus quand je me suis rendu compte que Steve
Dillon reprennait le flambeau au niveau des illustrations. Non pas
que je n'aime pas ce dessinateur, mais autant je trouve qu'il était
bon et que son style était novateur au début, quand il faisait ses
armes comme illustrateur, autant aujourd'hui je trouve qu'il va de
plus en plus au plus simple, Visages de face ou de profil, pas plus
pas moins, de moins en moins de détails, comme s'il n'avait pas
d'intérêt à dessiner. Pour vous faire une idée, son run sur les
ultimates avec Mark Millar est une catastrophe graphique... Bref...
Passons... Néanmoins un volume a retenu mon attention, puisque l'on
retrouve le temps d'un scénario : Goran Parlov.
Tome 17 : Bienvenue dans le Bayou
Résumé :
De passage en Louisiane, le Punisher croise une drôle de famille qui
vit isolée dans les marais. Elle serait responsable de la
disparition de plusieurs personnes. Castle décide d'enquêter sur
ces sombres individus. Mais ce n'est que le début d'une macabre
aventure au coeur des bayous de Louisiane... Découvrez le récit
complet Bienvenue dans le Bayou imaginé par le scénariste et auteur
de romans noirs Victor Gischler et illustré par Goran Parlov. Cinq
brefs épisodes réalisés par les plus grands artistes du moment
complètent le programme.
On peut considérer
« Welcome to the Bayou » comme le volume le moins pire de
Punisher Max, depuis qu'Ennis a quitté le navire. Castle croise une
bande de jeunes écervelés en voiture, dans le style de ceux de
l'ouverture du film « Massacre à la Tronçonneuse ». Il
s'arrête à une station essence tenue par des abrutis congénitaux,
plutôt louches, en même temps que les jeunes. Partant de celle ci
en avance par rapport à eux, et ne les voyant pas débouler comme
des malades au milieu de la route, il s'inquiète et décide d'aller
voir.
Dans ce volume hommage à
nos slashers movies préférés, plein de bonnes idées : le Punisher
va ici se noyer en pleine cambrousse et va rencontrer des
psychopathes sadiques bouffeurs de chair humaine qui ont du
répondant.
De Massacre à la
tronçonneuse à Délivrance en passant par la colline à des yeux,
on a ici un véritable hommage au cinéma d'horreur. Ennis a
d'ailleurs avoué son affection pour cette histoire, qui recolle un
peu avec son style. Parlov est efficace et retranscrit la chaleur
moite du bayou au travers de ses planches
Un récit rafraîchissant
qui passe bien, très bien même, qui arrive à nous faire oublier
les bouzes précédentes et surtout celles qui vont suivre ensuite à
commencer par l'histoire de la fin de ce tome lui-même.
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