jeudi 21 février 2013

PUNISHER MAX 9 à 11

Tome 9 : L'homme de pierre

 Résumé : Des forces spéciales britanniques et des rebelles talibans s'affrontent dans les montagnes afghanes. Deux hommes se livrent un combat sans merci. L'un s'appelle Frank Castle, alias le Punisher. L'autre est le général Nikolai Zakharov, un criminel de guerre soviétique, aussi connu sous le nom de l'Homme de pierre. Et chacun s'est juré d'abattre son ennemi. Cet album vous présente l'intégralité du récit Man of Stone écrit par Garth Ennis et illustré par le jeune Leandro Fernandez, mais aussi toutes les couvertures originales et la biographie des auteurs.

Ce tome comprend les épisodes 37 à 42 de la série et il fait suite à Barracuda (épisodes 31 à 36).
Le Punisher est entre les mains d'une petite frappe qui a des rêves de grandeur. En fait, il s'est laissé capturer pour lui régler son compte aux petits oignons, ce dernier croyant le dominer laisse échapper que les russes auraient promis une récompense pour son exécution. Quelque chose que le Punisher ne peut pas laisser passer sans rien faire.

Castle décide de suivre cette piste jusqu'en en Afghanistan.

Le général Nikolai Alexandrovich Zakharov séjourne dans ce pays et depuis l'exfiltration du silo à missile en Russie, il a très envie de voir Frank Castle pour l'interroger (voir Mère Russie). Il souhaiterait par son intermédiaire obtenir la preuve de l'implication des États-Unis dans la destruction de la base.

A sa disposition il a William Rawlins, le traître à la CIA qui a survécu au Punisher et dont il aimerait bien se venger. On retrouve également Kathryn O'Brien (accessoirement ex-femme de Rawlins) sur place en train d'assouvir sa vengeance contre les hommes qui l'avaient autrefois violée et torturée. Nous avons là un volume assez riche, entre la croisade du Punisher et celle d'O'Brien, qui vont unir leurs forces une nouvelles fois contre leur ennemi commun. Enis montre paradoxalement dans ce tome, les vestiges de l'humanité du Punisher. Ils existent toujours, et parfois percent la carapace du tueur.

Leandro Fernandez est de nouveau aux dessins, ce qui nous avait frappé lors de son premier run, c'était le manque de décors, et bien il ressombre dans ce travers. Même s'il arrive à correctement servir le scénario, j'aurais préféré poursuivre avec Parlov, plus percutant, plus coloré, plus dynamique.

Malgré ces petites imperfections le tome est réussi et se laisse lire jusqu'au bout, on éprouve même une certains satisfaction à l'expression des sentiments de notre vigilante, même si celle ci se fait d'une façon particulière propre à lui-même.

Tome 10 : Punisher présente Barracuda

Résumé : Avec un œil, la moitié des dents et des doigts en moins et une balle dans la poitrine, le colossal Barracuda a des envies de vengeance. Mais avant d'affronter le Punisher, il doit rassembler un pécule, ce qui le conduira sur l'île isolée du Santa Morricone où souffle le vent de la révolution... Découvrez dans son intégralité la mini-série en cinq chapitres Punisher présente Barracuda, écrite et dessinée par les créateurs de Barracuda, Garth Ennis et Goran Parlov, agrémentée de la couverture originale de chaque épisode.

Barracuda : grand noir, très baraqué, doté d'une bonne humeur à toutes épreuves, sans doute le plus bel enemi du Punisher. Ennis lui a consacrée en 2007 une mini-série rien qu'à lui qui vaut son pesant de cacahuètes.

Barracuda a survécu au Punisher un peu grâce à la même technique que le justicier avait employé alors. Il a besoin de se refaire financièrement pour pouvoir assouvir sa vengeance envers le vigilante. Chris Angelone, un parrain de la mafia (ressemblant étrangement à Christopher Walken) a une mission à lui confier : accompagner son fils Oswald dans une république bananière d'Amérique centrale et tuer son président. Le but du parrain est simple : son fils doit tuer le président Leopoldo Luna pour prouver qu'il est digne de succéder à son père.

Oswald a un léger souci cependant : il est hémophile.

Barracuda connaît Leopoldo Luna ce qu'ignore le père d'Oswald et il se trouve que les agences gouvernementales ont un peu tout ce petit monde sous surveillance. Comme vous vous en doutez cela promet de belles choses.

Dès la première page, Ennis reussit son coup. On est dans le comique crade qui sied si bien à Barracuda il remonte sa fermeture éclair dans une allée sombre et quitte une prostituée après lui avoir donné un billet dans son décolleté, celle ci s'essuie le coin des lèvres... On est dans du lourd, du très lourd! J'adore !

Le ton est posé d'entrée et tout s'enchaine dans la même veine. Barracuda devient le héros de l'histoire et on se prend à le trouver sympathique, sans parler du scénario qui est plutôt reussi.

Les illustrations sont de Goran Parlov, celui là même qui avait déjà illustré la première apparition de Barracuda. Son style convient parfaitement au ton de la série. Une très bonne surprise qui présente un bon intermédiaire à « la longue nuit noire » où notre héros black va retrouver son némésis pour une ultime confrontation. (toujours mise en scène par Ennis et Parlov pour notre plus grand bonheur)...

Tome 11 : Le faiseur de veuves

Résumé : Cinq épouses de mafieux sont devenues veuves à cause du Punisher. Pour elles, Frank Castle n'est qu'un boucher sanguinaire et elles comptent bien se venger. Elles sont décidées à réussir là où leurs camarades ont échoué : liquider le Punisher !
Ce tome fait suite à L'homme de pierre (épisodes 37 à 42) ; il contient les épisodes 43 à 49.

On suit ici un plan fomenté par 5 femmes (Annabella Gorrini, Barbara Barrucci, Lorraine Zucca, Shauna Toomey et Bonnie de Angelo) installées dans un pavillon de banlieue. Elles ont toutes un point commun et pas des moindres : elles ont toutes été mariées à des criminels de la pègre et il se trouve que le Punisher les a tué.

Elles ont donc décidé de s'organiser pour lui tendre un piège et ainsi venger leurs défunts maris. Seulement elles aussi ont été gangrenées par leurs maris, elles sont prêtes à tout, même à user de leurs charmes pour triompher du justicier à la tête de mort. Elles ont aussi leur lot de cadavres dans le placard, et d'ailleurs l'un d'entre eux vient les hanter et les punir à la façon du Punisher.

C'était l'une d'entre elles, qu'elles ont éliminé sans trop de réussite, pour garder leurs vies tranquilles où l'argent sale coulait à flot. Laissée pour morte elle est revenue pour qu'elles payent.

Il s'agit ici d'un nouvel angle abordé par Ennis, celui des femmes des gangsters. Elles aussi ont perdu un proche, un mari, un père à cause de la croisade du Punisher.

les illustrations sont cette fois faites par Lan Medina et de l'encrage de Bill Reinhold. Le style est très réaliste et sied bien au style du justicier même si personnellement je préfére Parlov. Ce tome est très nettement moins bon que ceux d'avant. Une histoire classique, où à la place du héros on trouve une ex-femme mafieuse, qui se venge de ses anciennes amies.

2 commentaires:

  1. Sur mon site j'ai écrit il y a quelques années une série de scénarios pour COPS basés sur l'excellent Punisher de Max. Vraiment un must.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je m'en rappelle effectivement. Moi aussi ça me plait, ça donne de l'inspiration. Le côté pas super-héroique, proche de la vie de tous les jours, avec un mec en proie à ses propres démons ça inspire.

      Dans la même veine, je ne peux que te conseiller "Gotham Central" de Brubaker, c'est la ville du Batman mais vu par les policier de Gotham Central, avec un côté "new-york police criminelle" prononcé, mais très intéressant pour les scénarios. Le batman n'est qu'un objet du décor, les policiers ne sont pas tous d'accord avec son action, les problèmes que posent ses interventions avec la procédures etc. top du top!!

      Supprimer